Une grande randonnée qui ressemble plus à de l’escalade qu’à de la randonnée, hostile et sauvage, les décors changent totalement jusqu’à la fin. Un défi, une aventure humaine et sportive : le GR20 en 10 jours.
Durée : 10 jours
Pays : France
Massif : Corse
Département : 2 A et B
Difficulté : Difficile
Distance : Environ 185 Km
Dénivelé positif : 13000m
Informations supplémentaires : Neige possible, auberge ou refuge, Grande randonnée GR, Vestiges, Panorama, Lac
La période fin juin et juillet semble être la meilleur, les journées sont longues et le temps assez stable. EN juin et septembre surtout beaucoup trop de monde cest la qu'on bat les record de fréquentation (je lai fais en septembre et jai un peu regretter d'autant plus que les journées sont déjà assez courte) et en août le temps est instable avec parfois de tres violents orages
Où loger à Calenzana, veille du départ sur le GR20 ? Je vous conseil le Gite U Mandarinu
Jour 1 : de Calenzana à Ortu di U Piobbu
Départ de Calenzana au petit matin. Au programme environ 11km et 1480d+.
Le sentier monte direct mais la pente régulière est assez agréable, le sentier se fait sans difficulté particulière. Il n’y a qu’une seule source d’eau dans le premier 1/3 de la montée et ensuite vous ne trouverez plus rien jusqu’au refuge.
En haut de la première longue montée on arrive au premier col avec une superbe vue.
Ensuite, les premiers passages plus raides et plus techniques avec les premières chaînes arrivent.
On commence à se mettre dans le sujet pour finir par arriver à ce premier refuge assez sommaire depuis qu’il a brûlé.
On y trouve des petites cuisines à disposition près des emplacements de tente. Il y a aussi une source à 200 mètres environ, 4 douches et 3 toilettes.
Ce jour là de septembre on bat les records de tous les temps, nous étions 300 ce soir là sur ce petit refuge … Il faut donc prendre la douche et faire sa lessive très tôt dans la matinée. La meilleure période pour avoir du beau temps et pour éviter la fréquentation semble être en juillet.
Demain le réveil sonnera tôt pour un départ dans la nuit sur cette deuxième étape qui annonce le début des terrains vraiment compliqués pour plusieurs jours.
Les étapes sont courtes sur le papier mais la vitesse de progression est extrêmement lente.
Jour 2 : De Ortu di u Piobbu au refuge de Carrozzu
Sur le papier, le sentier pour ce jour 2 n’est pas très long en km mais il est long en temps. Il y a surtout une descente qui en fera souffrir beaucoup jusqu’à Carrozzu.
Cette étape fait environ 9km et 760d+ à parcourir au milieu des milliers de cailloux. Voici les premières lueurs du jour dans la montée.
Et voici ce à quoi ressemble le sentier :
Après une bonne montée, le décors s’ouvre entre montagne et mer, c’est magnifique !
Une fois toute en haut, il y a une série de passages techniques avant de basculer dans une descente technique et très longue jusqu’au refuge.
Le refuge de Carrozzu offre des emplacements de tente sur des palettes, au milieu des arbres. Il y a 3 douches, 4 toilettes, de l’eau à dispo et toujours des petites cuisines. Sinon, vous pouvez aller sur la terrasse du refuge pour profiter d’une bière fraîche ou de petits plats vendus au refuge. Leur gâteau à la châtaigne est à tombé, le meilleur que j’ai mangé en corse !
A 300 mètres, la passerelle de Spasimata vous attend avec un décors magnifique pour profiter d’une petite baignade.
Jour 3 : de Carrozzu à Asco
Comme les jours précédents, notre départ se fait dans la nuit, par la passerelle avant d’attaquer une des plus difficiles étapes qui sera technique et aérienne.
Ce ne sera pas simple pour les randonneurs sujets au vertige comme moi.
Cette 3ème étape du GR20 fait 6,5km au programme pour 805 mètres de dénivelé positif. Il vous faudra quelques heures pour en venir à bout …
Très rapidement vous allez avoir beaucoup de chaînes pour vous aider à monter de grosse plaque de roche, ce qui ne pardonne pas le faux pas, surtout en cas d’humidité. Ça va grimper très raide durant 4 km !
Une fois en haut une petite série de passages aériens m’ont vraiment mis à mal, je n’ai que peu de photo car j’ai vraiment souffert.
La descente de l’autre coté, bien que longue, n’est pas très compliquée jusqu’à la station de ski d’Asco. Là, vous retrouvez beaucoup de confort avec un gîte d’étape ou un hôtel. On y trouve un restaurant, une épicerie …
Il y a aussi pas mal de vasques d’eau pour tremper les jambes ou se baigner. Il faut reprendre des forces car le lendemain, ce sera l’étape la plus costaud du GR20 qui vous attend …
Jour 4 : d’Asco à la bergerie de Vallone
Voici l’étape la plus sérieuse au nord de la Corse : escarpée, technique et avec une montée costaud jusqu’à la pointe des éboulis où vous pouvez choisir de gravir le Monte Cinto ou non.
Cette étape fait 10 kilomètres pour plus de 1200 mètres de dénivelé positif.
Le départ se fait dans la nuit avec, rapidement, la montée qui va se durcir avec des passages de cheminée et beaucoup de blocs à escalader.
Le sentier ensuite se constitue surtout de petites pierres et on continue à monter dans une petite pente et un passage à proximité de lacs. Ensuite, on attaque la dernière ascension vers la pointe des Eboulis. Attention aux chutes de pierres !
Une fois à la pointe des Eboulis, nous avons un magnifique panorama à 360 degrés sur la Corse et une vue imprenable sur le Cinto juste à côté de nous.
Il est possible de faire l’aller-retour au sommet sans sac de préférence (1km 100m dénivelé).
Mais c’est un sentier peu balisé à flanc de falaise très aérien et technique … 1h45 pour les costaud qu'on a croisé et qui même sans le vertige ont reconnu que c'etait pas rassurant.
D'ailleurs on a pu voir le PGHM y aller au moment ou nous étions a la pointe des eboulis.
Je me rend compte que c’est impossible pour moi
Je savoure donc une pause avec la vue magnifique qui s’offre à moi et je me résigne à continuer mon étape sans gravir le toit de la corse.
Je repars pour la descente avec un passage à côté du magnifique lac du Cinto, avant de basculer sur l’autre vallée pour la descente sans grande difficulté technique.
Heureusement pour moi, il n’y a pas d’escalade en descente. Le temps est magnifique, ça restera pour moi une de mes plus belles étapes tout du long du GR20.
On trouve énormément de vasques pour s’offrir de belles baignades. Il y a un passage à côté du refuge du parc Tighjettu mais je continue 20 minutes plus bas vers la bergerie de Ballone qui m’a été recommandée et je m’avance demain sur ma première double étape.
C’est un superbe emplacement avec des vasques magnifiques pour se baigner à 30 m, une belle terrasse avec une vue imprenable, un personnel adorable, du bon confort dans les tentes, des douches parfaites et une source d’eau juste à côté.
De quoi bien récupérer avant le lendemain.
Jour 5 : de Vallone à Manganu
Le départ se fait sous les étoiles pour ma première double étape.
Au programme, 31,5 kilomètres et 1500 mètres de dénivelé positif.
Je pars tôt et tant mieux car la montée est raide et technique, il y a encore un peu d’escalade.
Je m’en rajoute même avec l’habitude des terrains des jours précédents, sans voir que les sentiers se font plus simples.
j'observe un superbe lever de soleil dans la montée avant l’arrivé de l’orage une fois que je serais en haut (passage à côté du refuge Di Mori).
Je commence la descente sous la pluie qui ne dure que 30 à 40 minutes, heureusement l’orage s’est vite éloigné. Les décors commencent à changer.
Un peu plus bas, une fois une belle passerelle passé, la bergerie de Tola où vous pouvez trouver des fruits frais ou un petit dejeuner dans un cadre magnifique.
Ensuite, on rentre dans un sentier en sous bois très agréable et qui se marche vraiment bien, ça change.
Au col de Vergio, une pause s’impose pour moi avec un arrêt à l’épicerie très fournie. C’est aussi là que s’arrête beaucoup de randonneurs qui font 1,5 étape.
Il est 10h30 et je suis rattrapée durant ma pause par les garçons que j’ai croisé les jours avant, on repart ensemble.
Direction le lac de Nino et le refuge de Manganu. Sur le papier, le reste de l’étape est censé être très roulant et presque plus de dénivelé.
Mais sur le GR20, on apprend vite que ce n’est jamais comme annoncé et qu’il y a toujours beaucoup plus.
On reprend d’abord une piste en forêt toujours agréable et rapidement, on reprend une montée qui va s’avérer vraiment longue contrairement à ce qui semble sur le papier.
On passe à côté d’une petite chapelle et des nombreux arbres penchés.
Après cette partie qui nous parue interminable, nous arrivons au célèbre lac de Nino.
Il faudra encore quelques kilomètres avant de passer devant la bergerie qui se trouve juste avant le refuge de Manganu puis 30 minutes de marche jusqu’à celui-ci.
Ce fut une longue journée et je profite d’une douche froide à l’arrivée, d’un petit repas lyophilisé en groupe avant de passer une nuit assez calme.
Jour 6 : de Manganu à l’Onda via les crêtes
C’est une étape assez technique avec le début d’une bonne tempête pour nous, des vents à ne plus marcher droit mais ce sont parmi les plus beaux paysages sur ces deux étapes 7 et 8.
Cette étape fait 16 kilomètre pour 1365 de dénivelé positif.
Le départ se fait du refuge de Manganu dans la nuit, on attaque tout de suite par de la montée pour déboucher en haut sur les lacs de Melo et et de Capitellu près du village de Corte (ou j'avais découvert un an avant la belle arche de Corte lors d"une boucle en mode trail de 30 km plutôt sérieuse avec les gorge de Tavignano.)
Ensuite, on reste sur le haut des crêtes avec plusieurs passages techniques et plusieurs lacs sur la gauche de notre chemin.
Il fait froid et le vent est violent, rendant parfois les passages techniques délicats ce qui rend difficile la progression et ne permet pas de profiter pleinement de cet environnement.
Mais je pense que sur ces deux étapes, ça fera partie des plus beaux décors que j’aurai vu sur le GR20 !
Une fois en haut du dernier col, on attaque la descente (qui est un peu à l’abris du vent) vers le refuge de Pietra Piana pour notre pause, il est environ 10h30.
Nous choisissons ensuite de prendre la variante par les crêtes pour rejoindre le refuge d’Onda.
Le vent est toujours dangereux mais le sentier, bien qu’étroit, est toujours entouré de bandes de prairies, de terre ou à l’abris des rochers.
En effet, la progression est pénible à cause du vent mais rien ne me parait vraiment dangereux tout le long malgré mon vertige.
Et le paysage est juste magnifique.
La descente vers le refuge est assez longue et pour certains assez pénible.
On est content d’arrivée et de profiter d’un peu de confort et d’une bonne douche chaude ce soir là.
La nuit sera très agitée avec des vents forts, je dors à peu près bien par rapport aux autres nuits.
Le départ du lendemain sera plus compliqué car le temps ne va pas m’aider …
Jour 7 : De Onda à Ufugone
Nous sommes désormais aux étapes 9 et 10 de ce GR20.
25 kilomètres et 1800mètres de dénivelé nous attendent.
Je pars tôt ce matin là, le vent souffle toujours très fort et je me retrouve vite dans la montée dans le brouillard, sans visibilité et avec de très violentes rafales de vent.
Ma progression se transforme en combat et en calvaire.
J’ai beaucoup de difficulté à avancer et à trouver le sentier, je dois m’aider de ma carte sur la montre.
Le jour arrive et le col aussi, le brouillard se lève et je sens enfin la fin de la galère.
la météo ne me permet pas de prendre la variante...
La vue est bouchée mais je vois un beau trou de soleil avant de commencer à descendre vers Vizzavona et le début du GR en Corse du sud.
La descente est longue pour finir par des passages en forêt beaucoup plus agréables à marcher.
Le passage se fait à côté de la cascade des Anglais et on trouve beaucoup de points de baignade. Puis nous arrivons sur le GR sud et Vizzavona.
Dans la ville vous pouvez prendre le train, manger, vous arrêter au refuge ou à l’hôtel ou comme moi, en milieu d’étape, en profiter pour vous ravitailler à une des épiceries.
Ensuite, départ sur la première étape du GR sud. Les sentiers me font penser aux Vosges, ça monte mine de rien mais c’est assez marchant comme on a pris l’habitude de le dire sur ce GR, ce qui est rarement le cas …
C’est un parcours très agréable avec de nombreux points pour se poser ou se baigner.
Je ne m’arrêterais pas car je suis persuadée que les garçons ont du passer devant sans que je les vois.
Je me dépêche donc pour rejoindre le refuge du soir afin de m’installer et avoir le temps de me laver et de faire une lessive.
Finalement, j’arrive seule et la première à Ufugone.
Le refuge est bien équipé avec de belles douches et des sanitaires à l’intérieur, je m’installe et je me lave.
Les garçons arrivent finalement un peu plus tard.
Ce jour là il fait froid et le vent est encore bien présent.
On abandonne l’idée de l’apéro et on fini par cuire nos pâtes, ce qui prendra facilement 1 heure car il n’y a pas vraiment de cuisine sur ce refuge (mais si vous arrivez tôt ils font des pizzas).
On mange en mode tipi, tous assis dans ma tente avec nos gamelle de pâtes.
Le lever de lune, si on peut le dire, offre un superbe spectacle ce soir là et hop au dodo.
Jour 8 : De Ufugone à Uscioli
Encore une grosse étapes qui va réserver quelques surprises car le dénivelé est beaucoup plus important qu’annoncé sur les topos comme presque toujours d’ailleurs.
La journée et surtout la deuxième étape seront très longues.
Les étapes 11 et 12 font au total 29 kilomètres et 1900 mètres de dénivelé.
Le départ se fait comme toujours très tôt le matin, je prends un peu d’avance sur les garçons pour ne pas les ralentir dans les montées escarpées, là où je progresse plus lentement qu’eux.
Je fais une partie seule ce matin-là dans la nuit puis avec un beau lever de soleil. Le sentier est agréable et une fois en bas de la descente et avec déjà 1/3 de la journée derrière moi, je fais une pause café au col de Verde où les garçons me rattraperont.
Nous reprenons ensuite le chemin vers le refuge où nous ferons notre pause du midi. Une bonne et longue montée nous attend avant d’arriver au-dessus d’une mer de nuage et du refuge tant attendu. La fatigue chez tous se fait sentir !
La pause est bienvenue.
On mange ce qui nous reste de la vieille, on se pose un peu et on soigne les bobos.
On repart pour la deuxième étape qui va s’avérer être longue et plutôt difficile.
Je me sens bien après la pause mais je ralentie rapidement que le groupe se divise. On se met alors d’accord avec le groupe, deux personnes partent devant et je reste derrière avec mon binôme du jour.
La suite de l’étape se fait plus technique, beaucoup de roches et de passages un peu plus compliqués qui s’enchaînent comme des montagnes russes.
C’est à se demander quand ça finit.
Les paysages sont splendides sur cette partie ce qui compense un peu.
La nous attend la dernière montée de la journée.
Un rapide coup d’œil à l’altimètre et à la carte me fait vite comprendre que la montée va être beaucoup plus longue et corsée que ce qui est noté.
Et oui, une fois de plus le GR 20 nous réserve une petite surprise qui forge le mental et détruit les jambes …
On pense toujours être arrivés en haut mais non, ça commence à bien tirer et ça fait longtemps qu’on a dépassé les statistiques prévues de la journée. Une fois vraiment en haut, un panorama magnifique et une belle mer de nuage se forment d’un côté.
Il reste un peu d’escalade et une longue descente pleine de cailloux commence.
Elle fut longue et on s’est demandé à de nombreuses reprises où pouvait bien être ce refuge.
On le voit enfin, une dernière descente bien costaud qui tape dans les jambes et nous voilà enfin arrivés !
Une bonne tente, des douches très chaudes, une épicerie énormément garnie où j’irai faire le plein et une pièce pour faire la cuisine et se poser. Nous y passeront une superbe soirée.
Demain une "petite journée" on sait qu'on sera plus cool et qu'on arrivera tôt pour se reposer un peu. Ca fait plusieurs jours qu'on a décider de finir ensemble.
Le GR 20 c'est aussi ca
Jour 9 : d'Uscioli à Asinao
Nous choisissons le tracé originel de ce GR 20 pour cette journée avec la variante d’Incudine qui couvre donc les nouvelles étapes 13 et 14.
Une journée presque de repos au programme avec 17 kilomètres et 1070 mètres de dénivelé.
Nous avons prévu d’arrivée tôt et de prendre le temps.
On commence avec un très beau lever de soleil !
On prendra vraiment le temps de profiter du spectacle avant de poursuivre notre étape qui se marche vraiment bien tout le long.
La seule vraie montée se fait pour arriver au sommet du Mont Incudine qui offre un 360 degrés sur la corse et une vue sur les Aiguilles de Bavella et la côte. Cela annonce la fin de notre traversée qui arrive.
Une dernière descente très raide et technique avant d’arrivé au refuge d’Asinao, juste pour manger et profiter une bonne sieste une fois la douche et la lessive faite.
Le refuge donne la vue direct sur les Aiguilles de Bavella, notre étape de demain et le dernier jour.
Il n’y que 2 douches dont une ne fonctionnait pas. Nous n’avions pas d’eau chaude et que 2 toilettes sèches.
Il y avait peu de choses de disponible à l’épicerie également.
Nous avons cuisiné ce que nous avions et nous avons profité d’une bonne bière le soir.
Il y a une bergerie un peu plus bas, chez Aline, qui est apparemment très bien. On me l’a conseillée un peu trop tard mais c’est apparemment à ne pas manquer.
Jour 10 : d'Asinao à Conca
Dernier jour déjà où une longue étape nous attend. Nous prévoyons un départ tôt pour prendre la direction de la variante des Aiguilles de Bavella.
Normalement, peu de dénivelé nous attend sur la journée et la deuxième étape doit surtout descendre.
Mais comme d’habitude le GR20 nous a gardé une surprise jusqu’au bout.
Les étapes 15 et 16 font au total 27,5 kilomètres et 1150 mètres de dénivelé positif pour 2400 mètres de dénivelé négatif.
Après encore une très courte nuit pour moi, je commence à sentir vraiment la fatigue s’accumuler.
On commence par de la descente.
De là tout va bien, je marche sur un bon rythme et je me rends compte que les garçons ne sont plus là.
Je m’arrête pour les attendre un moment.
Nous arrivons sur la bifurcation pour la variante et voilà que ça monte. On s’attend tous à quelque chose de difficile et je suis à la traîne derrière. Une fois en haut, en fait, c’est tout. On y est déjà en haut pour une fois que c’est beaucoup plus simple que prévu. I
l y a une belle vue et un beau décors, on en profite pour faire quelques photos.
(photos en menu déroulant cliquer sur la flèche à droite sur la photo)
Là, on se dit qu’on est dans les aiguilles et qu’il va y avoir certainement quand même un peu de technique la-dedans à un moment.
Effectivement, on attaque ensuite une partie plus rocheuse et le fameux passage avec les chaînes, mais ce n’est vraiment rien de très compliqué une fois avoir fait le reste du GR20.
On profite car il fait beau et chaud, le paysage est superbe !
On attaque ensuite une bonne montée puis une descente assez longue vers le col de Bavella où nous ferons une superbe pause petit dej, l’ambiance est détendue.
On est bien retapé et nous voilà repartis sur le sentier qui est agréable et on marche bien jusqu’au refuge de Paliri qui sera notre pause midi.
On attaque la descente et on rentre dans une brume avec une ambiance tropicale remplie de chaleur et d’humidité. La descente est longue mais il y a surtout une très grosse montée qui nous attend ensuite (celle-là on ne l’a pas vu venir). Il y a ensuite une toute dernière descente jusqu’à Conca. Je peux vous dire que cette étape a parue être interminable !
Pour finir à cette célèbre plaque du GR20 et une bonne bière en attendant les deux qui étaient un peu derrière.
Ce soir là j’avais pris une chambre au San Pasquale à Conca et les garçons on finalement été au même endroit en dortoir. Je recommande à 100% car la dame est adorable et l’endroit vraiment sympa. Le restaurant et le bar sur place se trouvent dans une petite courre terrasse qui fait rêver. Le petit déjeuner le lendemain est génial !
Il est temps de prendre la direction de la navette qui nous mènera à Porte-Vecchio avant que chacun reprenne sa route.
Une sacrée aventure ce GR20, plein de belles rencontres, de partage, d’échange et un sacré défi.
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